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  1. Mes solutions pour l'avenir du vin en France




     La consommation de nos concitoyens


    Nous consommons plus de médicaments que de vins lire In vino Satans éditions Albin Michel et le petit dico du vin naturel éditions le courrier du livre. Dans un pays du goût,  Mac donald et autres fast food tirent leur épingle du jeu. Pire encore, le sous vide  industriel inonde les brasseries parisiennes (enquête canal plus en 2010). Mami mac do remplace, mami gâteau fait maison. Lors d’une enquête (envoyé spécial 2006) fait par florence humbert (journaliste de UFC que choisir) tous les repas élaboré par l’industrie avait des conservateurs et rehausseurs.
    L’industrie alimentaire nous éduque involontairement. Est-ce que un enfant initié par le soda, le fast food et l’agroalimentaire sera un futur consommateur de vins ? Je suis perplexe.


    L’anti alcoolisme  une emprunte illusoire
    Je suis anti alcoolique notoire et je tiens à rester en forme toute ma vie. En effet, j’ai 43 ans, je pèse 77 kilos pour 1m87. je fais de la natation, de la marche et du vélo  le wk avec ma femme. Mon alimentation est bio et le vin que je bois 3 fois par jour est naturel.  Les problèmes d’érection, d’obésité, de cœur ne passent par moi grâce à une bonne  hygiène de vie.


    Les problèmes d’alcoolisme, les morts au volant liés à l’alcool ont bannis le vin, notre patrimoine national, d’une certaine forme de communication.  La publicité télévisuelle, les émissions sur le vin sont interdites ou évités. Alors que les sodas sucrés, forts heureusement taxés dans peu de temps, rayonnent sur les stades de foot,  les entractes publicitaires et lors d’émission de télévisons souvent regardés par nos progénitures. Depuis quelques années, ses boissons non alcoolisé font partis du gouffre de la sécurité  sociale.
    En voulant protéger nos concitoyens, la loi evin à donner le pouvoir au Soda et à diaboliser le vin. En effet, que boit les abstèmes : du soda !!! Les lobbies des sodas sont plus forts que les lobbies du vin. . On me parle d’alcoolisme et de loi evin, à quand une loi contre l’obésité qui interdit les publicités des sodas et leur présence sur les plateaux de télévision.
     Que les points de suspension et le blanc qui suivent remplacent nos commentaires pantois et effarés pour notre pays source de gastronomie et du vin…..


    Victime de confusion :
    On mélange Alcool et vins…Ce dernier est le héros d’un professeur anglais Roger Corder (wine diet en anglais, bien boire pour vivre mieux)
    Extrait :

    •    Du vin oui, mais avec modération, p. 185
    « D’après les études menées sur les buveurs de vin, il apparaît qu’un à deux verres de vin par jour apportent les plus grands des bénéfices (… réduit le risque global de contracter une maladie cardiovasculaire). »
    •    Les effets du vin sur la santé, p. 36
    « Les buveurs réguliers de vin (un à quatre verres par jour) présentaient moins de risques coronariens que les abstinents et que ceux qui buvaient de façon irrégulière, quel que soit le type d’alcool consommé. »
    •    Les effets du vin sur la santé, p. 31
    La carte Taride publiée en 1933 indique plusieurs renseignements :
    « Le vin est la plus saine et la plus hygiénique des boissons (Pasteur).
    ‒    Moyenne de la vie humaine, 59 ans pour un buveur d’eau, 65 ans pour un buveur de vin.
    ‒    87 % des centenaires sont des buveurs de vins.
    ‒    Le vin c’est le lait des vieillards. »

    Alors qu’ il y a un an, une étude se trompait et étalait honteusement : « le vin donne le cancer ». Le droit de réponses fut écrit en minuscule
    Le vin est une nourriture  qui doit faire partie de notre vie….



    L’éducation :
    « La Société des Alcools du Québec (SAQ) fonde Educ’alcool, une agence destinée à prôner une consommation responsable… A la différence de ce qui se passe en France, personne au Québec ne dit ni ne pense que cet organisme dont la devise est "la modération a bien meilleur goût" est vendu aux lobbies du vin et des alcools. Les Québécois boivent plus souvent que les autres Canadiens, mais se soûlent moins souvent. » (Source : www.educalcool.qc.ca)(rvf 2010)
    Au mois de juin 2011, Challenge donne les 50 riches du monde du vin. Réunir en association ces buisnemenn  qui éduqueraient nos jeunes de 17-18 ans au vin à l’école.  En 2003, à rennes un organisme soutenu par un alcoologue  prônait une baisse d’alcoolisme grâce à des cours de dégustation auprès des jeunes de 18 à 20 ans.
    Ensuite, le vignoble est riche d’emprunte histoire et de géographie. Pourquoi ne pas inclure dans le programme des adolescents de l’histoire ou de la géographie de notre vignoble.


    Bouleverser l’univers du vignoble :

    Ma lecture du livre de Christophe Juarez me confirme que nous devons « bouleverser l’univers du vignoble »
    Les « maniaques » du terroir :
    Les étiquettes du vin sont trop difficiles pour nos concitoyens et les consommateurs étrangers.  Hors on nous parle de terroir.  Est-ce qu’un vin issu de vignes désherbées représente le terroir. Est-ce qu’un vin vinifié en levures exogènes présente le terroir. Que nos grandes instances définissent la marque du terroir dans un vin, cette rétro-olfaction minérale qui  hante vos papilles après déglutition et elle est la conséquence d’une agriculture biologique et une vinification saine en levures indigènes.
    Si nos vins sont en concurrence avec les vins étrangers, c’est que nos vignes sont pollués et les vins élaborés avec des levures exogènes qui standardisent le vin. Appelons un chat un chat, et que les « maniaques » du terroir  soit devant le fait accompli !!!! Nous avons deux grands styles de vins dans le monde, et sindons en France ce deux catégories distincte : le spirituel et le buccal (lire ci-dessous)

    Une étiquette plus lisible :
    Dans le livre de Christophe Juarez : « les codes de cépage sont universellement reconnus et compris par tous les consommateurs ». La passion rend aveugle et cela peut être dangereux pour l’entreprise. Il faut trouver un compromis. A mon avis, il faut  ajouter une étiquette et une contre-étiquette avec les mentions suivantes.
    Sur l’étiquette :
    -    La région
    -    Vin de France
    -    Le cépage
    -    Le domaine

    Sur la contre étiquette : l’appellation et le type d’agriculture ou de vinification.


    Démocratiser le vin :

    Les consommateurs me disent souvent que les vins sont trop compliqués. Les étiquettes, mais aussi les explications que vous trouvez dans les livres et dans la bouche de certains professionnels. Dernièrement, j’ai essayé de lire un manuscrit sur la dégustation édité en même temps que mon livre « apprendre avec un pro ». Je n’ai rien compris et je n’avais pas envie de lire mon confrère. J’ai aussi participé à un de ces cours….sans commentaire
    Beaucoup de cas de figure existent. Vous voulez que le vin deviennent populaire, il faut le démocratiser, le vulgariser. Et cela passe par la révélation des deux styles de vins :
    -    Style buccal : sans retour de bouche
    -    Style spirituel : avec retour de bouche.
    Lorsque j’élabore des cours de dégustation, je commence par ces définitions. Je fabrique deux jus de fruits : l’un de synthèse et l’autre de confiture bio. A l’aveugle, les réponses sont très surprenantes ( le premier est toujours reconnu, le second jamais alors que c’est les mêmes arômes). Ensuite, toujours à l’aveugle, je sers deux vins. Le même cépage, la même provenance…l’un vinifié en levures exogènes et l’autre en levures sélectionnées indigènes.  Le jus de fruit au jus de synthèse et le vin vinifié en levures exogène ne donnera aucun retour de bouche. Alors que le jus à base de confiture bio, et le vin bio vinifié en levures indigènes hantent vos papilles avec un retour très long.


    Les différents types de vins élaborés par nos vignerons :

    Dans l’esprit du vin film de Olympe et Yvon Minvielle, Denis Saverot rédacteur en Chef de la rvf parle que l’avenir de notre vignoble passe par la haute couture.  Est-ce que tout le  monde sait faire du Yves Saint-Laurent ou du Christian Dior. Est-ce que tout le monde les comprends ? Est-ce que tout le monde peut les acheter ? Mon avis est différent, nous sommes obligés d’avoir du Célio, du Zara et même du Tati afin de satisfaire toutes les bourses et tous les goûts. La haute couture du vin est notre savoir-faire, mais si elle est le principe d’un vigneron pas connu du grand public,  que  son entreprise est jeune, et surtout d’une appellation méprisé par le consommateur. Elle peut mettre vite en danger l’artiste. Dans le catalogue du domaine, vous devez toujours avoir 1 ou 2 vins dont l’élevage court donne du plaisir au consommateur  et de la trésorerie à notre vigneron.
    Le style buccal :
    Ce style est  le plus connu, le plus commercial, le plus compréhensible et le plus  servi dans le monde. Il doit être pris pour conquérir d’autres marchés et attirer des consommateurs de sodas.  Mais il ne doit pas être dans les vins de terroirs (AOP), mais seulement dans les vins de cépages avec  une étiquette très lisible et simple pour tous.


    Le vin de terroir :
    C’est notre patrimoine notre fer de lance. Mais la profession doit accentuer une agriculture saine sur les AOP afin de personnaliser le vin en utilisant les levures indigènes propres au terroir. Le renouveau de l’AOP serait une étiquette lisible (exemple ci-dessus) et une contre-étiquette inscrivant l’appellation. Le vin de terroir devrait être seulement spirituel (voir ci-dessous) sans désherbants chimiques et seulement avec des vignes massales. En effet, les clonales sont toxiquo de la chimie.

    Les vins spirituels :

    représentent les vins de terroir. La marque de terroir est la rétro-olfaction minérale longue qui hante vos papilles pendant plusieurs minutes. C’est le résultat de la symbiose entre une agriculture saine sans désherbant (généralement en bio) et une vinification en levures indigènes. Les vins spirituels sont plus compliqués à déguster, certains sont plus compréhensible que d’autre. C’est un vin vivant, les levures indigènes et l’agriculture biologique donnent une force au vin. Cela gaze, cela ne peut être en phase à l’ouverture C’est pourquoi  il faut des inscriptions afin d’éduquer le consommateur : attention peut contenir du gaz carbonique, il suffit de le carafer.

     les vins naturels :
    les vins spirituels  font souvent  partis  des vins naturels. En France nous avons des génies de vinification sans intrant. Pourquoi ne pas le développer dans des formations pour les œnologues et les vignerons.  Il y a un marché qui s’ouvre de plus en plus important de vin sans intrant et avec un peu de soufre à la mise en bouteille. L’AVN (association du vin naturel) regroupe une centaine de vigneron. Ils vont commencer à mettre le logo afin de permettre aux consommateurs de savoir ce qu’il boit.

    La communication :
    Elle peut être le renouveau  de notre métier.  A l’instar de Bacardi- le monde 10 novembre 2011, Raphael Nadal Champions drinks responsibly- pourquoi ne pas faire de la publicité sur le vin ( tous responsable contre l’alcoolisme, ou tous pour notre patrimoine et notre santé) avec des gens connus (star, champions) ? Créer une chaine de télévision sur le vin comme cuisine tv. Donner la possibilité à la télévision de faire des émissions sur le vignoble, l’écologie et l’histoire viticole de nos régions. Faire des téléfilms français où le héros déguste du vin, et ne boit pas du soda ou du whisky comme je le vois souvent.

    Un master de dégustateur :

    Dans le film l’esprit du vin, Nicolas Joly dénote le wine master de Londres qui est  la source de l’œnologie Marketing. C’est incroyable qu’en France nous n’avons pas la possibilité d’élaborer un french wine master. Il permettrait de professionnaliser le métier de dégustateur de vin.  Avec ce master, il pourrais faire des cours de dégustations aux vignerons, aux œnologues, aux sommeliers et restaurateurs. Travailler comme pigiste dans des journaux, travailler aux fraudes.   Je le vois comme ceci : s’adressant à des professionnels ayant une bonne connaissance théorique du vin mais aussi leurs capacités après cette formation seront les suivantes

    -    Savoir reconnaître les vins de régions
    -    Savoir reconnaître les vins soufrés, levurés et acidifiés
    -    Savoir reconnaître les deux grands styles de vins
    -    Savoir donner un cours de dégustation à la fois en Français et en Anglais
    -    Savoir vendre un vin
    -    Savoir servir un vin (la bonne température est souvent compromise dans un restaurant)

    En conclusion :

    Dans notre métier, nous avons des tribus fortes en ego et en caractère (les industriels, les artisans, les œnologues, les vignerons naturels, les bios, les conventionnels). A l’instar des Gaulois au temps de César, ils ne s’entendent pas. C’est la raison pour laquelle Vercingétorix a perdu à Alésia. Une lecture facile de l’étiquette, une mise au point sur le terme la reconnaissance des deux styles de dégustation, l’éducation des jeunes, une guerre ouverte contre le soda et la mal bouffe mais aussi l’unification de toutes tendances sont la source clef de notre remontée vers des jours meilleurs. Nous avons du pain sur la planche

     

    JC BOTTE NOV/2011