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  8. Pourquoi vivre en Norvège
  1. Après 18 mois

    1. Aprés 18 mois 

      Avec mes 44 années de bêtises , seulement pour bagages 3 valises dans les mains et un coeur libre délaissé par une working girl d' un grand  groupe français, je suis arrivé il y a plus de un an dans ce pays bercé par la neige durant l’hiver. Cela ne m 'étonne pas qu' il soit en tête aux jeux olympiques. Les norvégiens ont trois sports nationaux ; le ski; le déblayage de neige et pour les femmes la course avec hauts talons et mini jupe sur poudreuse le samedi soir. Je vois déjà votre sourire sur vos lèvres.  Et oui, 3 passions me font vivre : le vin, l’écriture et les courbes enivrantes de la gente féminine. Pas étonnant que mon coeur vacille pour un charme russe revêtu a la fois d un sourire dévastateur et d’un séant callipyge qui fait vaciller plus d 'un regard masculin. La Norvège me fait revivre avec sa nature omniprésente, la couleurs des cieux qui ils soit bleus rois en juin ou gris jaunes et roses l’'hiver; et ses charmantes habitantes qu' elles soient scandinaves ou slaves. 

      http://erasmusincopenhagen11-12.blogspot.no/2012/01/etre-sous-la-neige-oslo.html

      Pur Français de souche aimant son travail et donnant tout son coeur pour ce dernier; un vent de renouveau m' envahit depuis plus d un an. Il me fait prendre du recul; et m incite à penser autrement.
      l égalité des sexes est réel ici. Souvent c est la femme qui décide.Le chef  de la police; le premièr ministre et le directeurs du pole emploi norvégien sont des femmes.
      le sexe n’est pas tabou De nombreuses  statues sont nues, j ai vu une statue de femme se masturbant. En plein centre ville vous avez un sexe shop; n 'interdisant pas aux adolescents de venir. 
      La femme n est pas vue comme une proie sexuelle mais bien comme une personne. Et c' est là toute la différence avec l 'hexagone. Ici ils ne font pas de manifestation contre de le mariage gay : ils respectent le choix de l autre. Surtout si un jour, vous buvez tranquillement une bière et une fille vous touche le derrière ; c 'est normal en Norvège. c est elles qui décident.
      Les produits 
      j ai gouté de grandes bières, de magnifiques poissons tels que le skrei - le cabillaud peché dans les fjord juste après la ponte- de la baleine ou de la lotte, des viandes tels que de l 'agneau de montagne; de la blonde d aquitaine bio, de l’élan et du cerf. Je pense qui ils n ont pas pris conscience de la capacité de leur produits.
      le travail
      les avantages sont nombreux en Norvége ;  La restauration est très protégé. Un restaurateur  est interdit de prendre des apprentis suite à une altercation très virulante avec un de ses élèves. les syndicats sont intervenus. En décembre, j ‘ai voulu imiter philippe candelero sur une plaque de verglas. Résultat: 3 semaines à la maison Mon parton m' a payé la premiere semaine, je monte un dossier pour que la nave le pole emploi de Norvége puisse me payer mes deux semaines lorsque le restaurant était fermé. Mais quelle différence avec la France ; la dégustation de vins est inclue dans mes heures de travail. A noel et en juin; l 'employeur paie un repas au restaurant au personnel, c' est la tradition. Pour noel mon patron a déboursé 4 000 euros de cadeaux plus le repas. Nous avons fermés plutôt le 23 décembre, nous avons dansé et bu durant toute la nuit.  Et si la neige a envahit votre jardin et que vous avez déblayé pendant une heure et  que vous êtes en retard; l' employeur n' en teindra pas compte.
      La famille
      votre enfant est malade : vous restez à la maison l ‘enfant est trop important. L' employeur vous paye normalement cette journée. La femme a une année de congé parental. L 'homme aussi mais je me souvient plus combien. Il y a de nombreuses écoles steiner en Norvège. Cet éducation est basée sur la liberté de l 'enfant. Je crois en France si je ne me trompe pas; la seule école est à Colmar. Je trouve les enfants issu de l’école steiner plus éveillés plus stable.Les norvégiens sont des champions de ski; mais aussi de pousseur de poucettes sur neige sur glace seul ou en bande organisée. Je suis  arrivé un jour au marché; il y avait dix poucettes vides dehors. 
      kun et Ming
      Mon nouveau travail
      Au milieu de l 'après midi au moment ou le soleil commence à rejoindre l horizon; j atteint les marches du restaurants suivis de hi ou hallo à l' encontre de mes collègues. Là Brandon et thui deux jeunes vietnamiens m 'accueillent tout sourire. Le premier a 19 ans, grand parlant couramment norvégien anglais et sa langue d 'origine; J’ai rarement vu un jeune  de son âge aussi calme et sur de lui. Son père est de mon âge et est le fanfaron de la cuisine. Sa petite taille n’a pas peur des montages de poubelles qu ils emportent souvent. La beauté de thui; femme menue de 24 ans, ; est toujours mis en valeur par  ces décolletés et ses long cheveux noirs. Les vietnamiens sont accueillants; reconnaissant mais surtout des travailleurs acharnés. Ses deux gamins sont assoiffés de travail mais  aussi disponibles, le sourire aux levres et toujours placides. 
      Je croise dans  les escaliers Madame, qui de sont âge incertain sort de ses doigts de fée les précieux rouleau de printemps. La porte du vestiaire s’ouvre, je vois Esperansa qui est philippine . En deux coups de fer; ma chemise et mon pantalons sont prêts. 
      c' est un jour comme un autre; 16 h c est le début des hostilités; nous ferons 2 ou 3 services selon les influences. Le chef de cuisine KUN qui est associé à ses soeurs pour ce restaurant, me demande si je veux manger maintenant. Ma réponse est négative, mais il sait que j' irai voire vers 21H le second pour un plat vite fait bien fait. 
      Les 80 places assises sont envahies à l‘instar d une nuée d insecte entrant d un champs. Nous sommes deux sommeliers, nous nous partageons le travail. Mes 46 printemps, mon expérience ma sagesse m 'apprennent le recul. Ming 35 ans travaille depuis 10 ans et a passé son diplôme il y a quelques années. Elle me demande souvent mon avis sur les vins. Ils divergent parfois, c'est normal je suis  peu ordinaire. Un jour; un importateur nous a fait gouté un auslese bio et en levures indignes de 91; j ai essayé avec le canard du menu accompagné d’une sauce épicé et sucré. Résultat ; fantastique selon mon avis mais délirant pour ma collègue. Je la comprends…..Chez Pascal, le second servait un omble chevalier sauvage avec une sauce cremée  aux fruits rouges. Je me rappellerais toute ma vie ; il m appelle et me fait gouter le nouveau plat ; je sers un vezelay de la cadette.C'était bon ,mais accord banal, je lui dis "attend je reviens…. "avec un chenin noir de la tour grise entre rosé et rouge. Nez sauvage comme le plat, acidulé comme la sauce. Nous nous sommes regardés tous les deux; un éclair de génie nous a envahit l'un et l 'autre. Ce plat fut la star durant 3 mois, et le mot d ordre des norvégiens furent «  quel vin avec ce plat » Ma réponse : "je suis un peu fou, je propose un vin nature entre rosé et vin rouge; l' accord met et vin est extraordinaire. » Tout le monde m' a dit « c' est étonnant et très bon »
      Xich Lô
      Le service au Xich Lô résonne comme une lettre à la poste ; fluide, décontracté efficace sans cri et sans stress. La Saint - Valentin engendra 250 convives et seulement trois erreurs commises ; ce n 'est rien. Ma collègue fut maitre d hôtel à cet occasion me laissant tout seul à la baguette pour la sommellerie.Le service était séparé en deux ; de 16 h à 19 h 30 et de 20 h à 22 h. J ai pris simplement 20 minutes de pause afin de manger. A la fin du service; un gâteau fut découpé et servi pour le personnel. Les félicitations et un verre furent aussi donnés. 
      Un nouveau vent frais professionnel souffle sur ma vie. Olivier Fauvel consultant en vin à Oslo me confirmait « tu vas faire une seconde carrière » Il n avait pas tord. 
      Cela fait beaucoup de bien de travailler dans une ambuance détendue, où parfois j’entend chanter les cuisiniers en vietnamiens, il y a une grande complicité entre la cuisine et le service. Je n’ai jamais vu cela en France. Certains de nos compatriotes devraient s’inspirer de cette nuance professionnelle.